dimanche 18 juillet 2010

Je chemine doucement...

Me revoilà!
Le temps des moissons est arrivé, j'ai devant chez moi un magnifique champ de blé et c'est toujours un moment trés fort lorsque cet engin énorme qu'est la moissonneuse-batteuse arrive, comme un monstre qui dévore tout sur son passage dans un bruit sourd et répétitif....
A chaque fois, c'est comme si l'été était déjà fini, plus rien n'est pareil aprés, c'est une sensation bien étrange.
Comme je vous le disais plus haut, je vais suivre cet enseignement de vie et par le fait que j'y aspire, les évènements et les rencontres vont venir à moi.
Je vais commencer par faire le tri dans ma tête, je vais apprendre à réfléchir par moi-même, eh oui, je n'avais alors pas d'avis personnel déterminé, éduquée que j'avais été de manière trés sélective et carrée, manière qui, bien sûr, ne permettait aucune contradiction...
Je vais observer comment je fonctionne et je vais trés vite me rendre compte que je ne peux pas intervenir dans une conversation à cause de ma mémoire qui ne me restitue pas en temps voulu ce dont j'ai besoin alors que le savoir est là, un peu comme en toile de fond. je vais donc me taire et écouter et tout va devenir un enseignement merveilleux.
Lorsque je n'étais pas d'accord sur ce qui se disait, souvent par des personnes trés sûres d'elles, je retrouvais mon calme ( j'avais sur le moment des tensions corporelles trés fortes) dans ma solitude et je retraitais la situation de l'intérieur. C'est alors que je compris l'importance des mots, tous ces mots qui partent, qui valsent dans tous les sens et peuvent aussi faire tant de mal.
En réalité, ce qui se passait alors, c'est que les mots utilisés par ces personnes n'avaient pas le même sens pour moi, d'où cette colère silencieuse exprimée par mon corps que je n'avais jamais ressentie auparavant, c'était en effet comme s'ils ne venaient pas du même endroit...Je vais comprendre plus tard pourquoi.

J'étais devenue avide de comprendre la vie , de comprendre l'Homme, j'avais vraiment besoin de savoir, je ressentais en moi comme en arrière-plan une intelligence, un raisonnement et une logique qui ne demandaient qu'à se vivre, c'était, oui, comme une mémoire à laquelle je n'avais pas encore accés.

J'allais ainsi peu à peu prendre conscience du monde qui m'entourait.
Je vais obéir à cette vie et marcher, marcher sans savoir où elle allait me conduire....

A trés bientôt pour la suite...

Aucun commentaire: