mardi 11 janvier 2011

"La maladie permet de se ressourcer." par Marguerite Kardos.

Suivant la tradition chinoise...
Lorsque nous disons:"Je manque d'énergie."et que je me plains de ne pouvoir assumer tout ce que je voudrais faire, je ne me rends pas compte qu'il s'agit aussi d'une merveilleuse occasion de me replier et de me ressourcer.
La fatigue en effet me questionne sur le sens de ma vie, sur ma façon de répartir mes heures de travail et de repos, sur mes aspirations profondes ou sur mes dépendances et aussi sur ma façon de me nourrir- ce qui comprend les images, les sons, les paroles ou les pensées que j'absorbe.
L'Occident découvre de plus en plus que le dehors commence dans la profondeur du dedans...


En effet, je ne suis pas seulement un être biologique appartenant à une famille, à une société, à une culture dont je suis responsable, je suis également fait d'énergie incréée, non substancielle dont je suis responsable ayant comme vous tous un mandat céleste, une tâche individuelle à accomplir sur cette terre. Il se trouve que souvent, nous ne savons pas entendre, venant du fond de nous, cette voix qui nous inspire notre tâche singulière.
Or, la maladie peut précisément nous servir à affiner cette écoute.
Seules les difficultés nous font mûrir, grandir, évoluer, nous rendent plus humble en nous permettant de percevoir notre "scénario" de vie.
Guérir, c'est traverser les épreuves, c'est apprendre à transformer, chacun à sa manière unique, l'obscurité en lumière. C'est "réveiller le secret du coeur", c'est se relier à son enracinement au secret de son être, c'est une exhortation à se mettre debout!
Mais comment entendre le "secret de mon coeur"si je suis "emmuré"dans ma vérité monolithique et ma certitude infaillible...Y a t-il pire calamité que de ne jamais se remettre en question?
Pour la médecine sumérienne, dont je vous ai déjà parlé, la santé se repère à trois critères, trois dons:
savoir remercier ( pour tout ce qui nous arrive), savoir pardonner, savoir être joyeux. La première cause de la maladie est le non-pardon ( à soi-même ou à autrui).
Qu'est-ce qui nous empêche de pardonner?
 Puis il s'agit de décrire le trouble, les symptômes, de replacer notre histoire personnelle dans une méta-histoire, symbolique, mythique et cela opère en nous une véritable délivrance lorsque nous devenons responsable de notre santé.

La seule question qui compte finalement est de savoir si je sers la vie, donc l'amour...

                                               Savez-vous aimer?

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