mardi 31 août 2010
Lorsque le cerveau dysfonctionne...
Nous devons pour cela rappeler le cours de son évolution suivant ses trois étapes bien distinctes et successives.
Tout d'abord fut créé le cerveau viscéral ou cerveau Reptilien qui gouverne les instincts et les fonctions vitales telles que la respiration, l'activité cardio-vasculaire, les sécrétions hormonales, la digestion, l'élimination urinaire.Il préserve l'équilibre homéostatique en maintenant la pression artérielle, le rythme cardiaque et d'autres fonctions vitales. C'est le cerveau de l'époque des salamandres qui ont cinq doigts aux pattes et peuvent vivre cinquante ans...
Puis arrive ensuite au plan intermédiaire le cerveau Limbique ou cerveau Sensible qui est celui des mammifères et le siège des émotions et des sentiments.
Enfin, arrive la troisième étape, le Néo-cortex, siège de la raison et des idées qui s'est particulièrement développé grâce à une réorganisation du système nerveux lorsque l'Homo Erectus s'est relevé pour marcher sur ses deux jambes, ce qui permit au larynx de descendre et pouvoir ainsi prononcer des sons qui devinrent ensuite le langage verbal. C'est à ce stade que l'Homme allait devenir peu à peu une espèce consciente de sa propre existence, la lumière, l'énergie allait réfléchir en lui et le miroir se faire dans un mouvement de va et vient entre la parole et l'ouie qui se rejoignaient, créant une conscience auto-réfléchie...
Ces trois étapes successives sont semblables à trois ordinateurs connectés les uns aux autres assemblés et constitués tout au long du temps et il est aisé de comprendre que si l'ordinateur central n'est plus connecté correctement, le désordre s'installe et la conscience rétrécit en quelque sorte.
Nous ne devons pas oublier que de manière anthropologique, un cerveau sain doit fonctionner en relation constante sur les trois plans, ce qui paraît évident or, c'est là que peuvent se situer la violence et la souffrance.
Le désordre s'installe lorsque le processus mental prend le dessus; en effet lorsque nous sommes en danger, notre organisme mis en alerte réagit immédiatement et n'oublions pas qu'au nom de la survie de l'espèce, nous sommes programmés par des agents de fermeture et de refoulement ( opiacées naturelles, endorphines) qui remontent eux-mêmes aux protozoaires microscopiques et même à la flore qui les a précédés, ce qui fait que, nanti de ce mécanisme naturel de défense et de protection, l'Homme peut se couper d'une partie de lui-même.
Regardons de quelle manière: devant la réalité d'une expérience trop douloureuse, son système de défense va venir le protéger en le rendant inaccessible à la douleur ( qu'elle soit physique ou psychologique) et va ainsi provoquer un blocage au sein de cette magnifique mécanique humaine.Ce blocage va se situer au plan intermédiaire, le cerveau limbique servant de sélecteur en quelque sorte à la manière d'une plaque tournante et réfléchissante, va décider de mémoriser ou non toute sensation en terme de renouvellement ou d'évitement. N'oublions pas que ce cerveau arrive à maturation peu avant notre naissance.
Il est un carrefour obligatoire de discernement vu que le Cortex va ensuite se servir du contenu de ce qui a été mémorisé par lui antérieurement pour adopter son comportement à la réalité qui va ensuite se présenter.
S'il y a blocage, c'est à dire refoulement, évitement,on ne pourra plus goûter, discerner, analyser, avoir accés à l'expérience de la sensation, celle qui nous rend Vivant et Humain.
Alors désorientés et soumis sur le plan physiologique, le mal-être arrive, la névrose, la souffrance, la maladie mais aussi la violence, la soumission, l'irrespect, etc. C'est alors toute une belle énergie qui se retrouve atrophiée au lieu de se déployer, son expression se retrouvant déviée négativement et se retournant contre la personne en laissant la place au mal sous toutes ses formes.
Mettez la pensée toute puissante, le cortex, au service du reptilien et vous pourrez voir tous les besoins primaires s'octroier tous les droits par tous les moyens, tout peut devenir possible et imaginable, c'est l'anarchie.
La conscience n'est plus là pour servir de guide dans le bon sens, il n'y a plus de remise en question, aucune anticipation, on projette, on harcèle, on vole, on viole, on tue, on fuit...
Avez-vous eu la patience de me lire jusqu'au bout? Je vous en remercie.
J'en terminerais sur ce sujet la prochaîne fois, puis je reprendrais le cours de ma route vers l'amour de la vie...
lundi 30 août 2010
Toute l'horreur d'un article qui passe...
Le texte qui va suivre est difficile à lire.
"En Février 2008, l'honneur d'un père est la cause de la lapidation de sa fille qui avait 14 ans."
Ce père découvre que sa fille voit un homme en cachette et il raconte: " Mon honneur était bafoué. Choisir le silence aurait été pire que la mort. J'ai décidé de tuer ma fille pour me laver de cette honte. Il fallait que je trouve un châtiment à la hauteur de sa faute, ce fut la lapidation.Comme je ne pouvais pas le faire seul, j'ai demandé à un ami de m'aider. Il a accepté, fixé la date et prévenu d'autres personnes. Le jour dit, j'ai forcé ma fille à sortir de la maison, elle était terrifiée. Le long du chemin, je la tenais par la main, j'ai senti qu'elle devinait que quelque chose de terrible l'attendait, même si elle ignorait ce que j'avais décidé. Une fois sur place, je l'ai enterrée en partie et nous avons commençé à lancer des pierres. Elle n'a pas cessé de hurler, de supplier. Je n'avais pas d'autre choix, pour retrouver mon honneur, que de la tuer ainsi."
Aprés un tel récit, le silence s'impose, l'horreur s'installe, le dégoût aussi et il est alors essentiel de poser notre regard vers quelque chose de beau, musique, enfant, fleur, nature....
Que dire? Que nous sommes devant un homme réduit à un état primaire cependant différencié de celui d'un animal parce qu'il a un cerveau qui lui permet de mettre au point cet horreur.
La mort vient éliminer le problême de son champ de vision intérieure, besoin de se laver de cette honte, mais qu'y a-t-il derrière cette honte? ( Dont je parlerais d'ailleurs plus tard) Justement ce qu'il ne désire pas regarder, c'est sa propre honte du non respect de sa propre humanité, enfermé qu'il est dans le Mal, puis demandant à un ami de l'aider, incapable d'aller seul jusqu'au bout de ses actes...
Il est tellement enfermé dans cette honte transposée dans le regard des autres, sans aucun accés à lui-même, que ni les hurlements, ni les supplications de son enfant ne vont venir le déranger tellement l'enfermement est dur, telle une carapace en acier...un bétonnage qui vient le rassurer qu'il a raison...
Encore une fois, qu'a-t-il vécu enfant lui-même? A quoi a t-il assisté?
Il n'y aucun accés à la conscience, le seul accés à celle-ci étant le ressenti, la sensation.
C'est là où, comme je le disais précédemment, seule l'éducation peut venir faire une brêche dans un tel mécanisme grâce à l'analyse et au discernement. Lorsque l'on ne s'occupe pas d'un enfant, qu'on ne communique pas avec lui, qu'il ne lit pas, qu'il ne joue pas avec d'autres, qu'il reste seul avec lui-même, il va se produire une atonie de l'intelligence et un manque de curiosité de la Vie.
Enfin, je pense à la mère de cette adolescente, dont il n'est jamais question....
Je vous mets l'adresse pour la pétition lancée contre la lapidation pour ceux que ça intéresse:
http://freesakineh.org/fr
Trés vite, je vous retrouve pour plus de paix et d'amour.
jeudi 26 août 2010
Richard Bach
Tu peux être obligé néammoins de peiner pour cela."
mercredi 25 août 2010
Richard Bach- le Messie Récalcitrant
Ce que tu choisis de faire avec eux n'appartient qu'à toi."
Marcher en aveugle...
Vous savez que marcher en aveugle est un trés bon jeu pour les enfants car c'est un excellent moyen de développer leur confiance intérieure.
Pour moi , c'est cela suivre un chemin initiatique, c'est suivre ce parcours en aveugle dans les ténèbres au sein de la matière, obéissant au coeur et à l'intuition et développant confiance et foi en cette vie qui est la nôtre, ignorant tout de là où elle nous conduit, en se laissant simplement porté(e) par elle.
Et lorsque je parle de foi, je ne parle pas de foi intellectuelle, bien sûr, mais de foi puisée avec le temps dans la matière, dans l'expérience de vie, dans l'épreuve de l'amour, dans la prière "acceptation", prière qui vient renforcer tranquillement ce qui est juste et bon pour nous tout simplement dans ce qui nous appartient. Il n'est plus question de résignation.
C'est ainsi que j'allais devenir peu à peu une nomade qui se contentait de marcher devant elle au contact de cette matière, descendant peu à peu en moi tout en traversant les couches émotionnelles telles des strates qui se soulevaient les unes aprés les autres, m'allégeant et me permettant de découvrir ce don de la vie et cette beauté éclatante qui nous entourent...
C'était comme le va et vient d'une balançoire, on aurait dit un transformateur d'énergie, un véritable travail de transmutation, c'était comme une machine capable de capter, réceptionner des sons primaires ( peurs) et de les transformer en une superbe musique harmonieuse.
Seul l'Amour est le moteur de cette machine universelle.
Lorsque les situations ou les évènements venaient à moi au fur et à mesure, c'étaient souvent comme des paquets qui venaient me déstabiliser momentanément et me faire perdre pied ( angoisses, colères, non-dits, etc...), je me laissais alors vivre l'expérience, toujours un peu douloureuse au départ, j'en conviens, mais immédiatement délivrante à la manière d'un enfantement qui se répétait, se répétait...C'était de moi-même que j'enfantais, c'était un enfantement qui me rendait vivante comme je vous l'ai déjà dit et de plus en plus en vie. ( Je vibrais de l'intérieur, quelles sensations nouvelles pour quelqu'un que la non-existence et la souffrance avaient tétanisée, anesthésiée...)
Avant de vous parler de ces sensations internes dans lesquelles je descendais, je veux aussi dire que je n'ai jamais eu peur car derrière ou au fond comme vous voulez, se trouvait une vie, une lumière qui me donnait constamment le désir de m'élever.
Je vous propose une image:
Ce monde intérieur, imaginez le comme un énorme ballon de baudruche situé dans votre abdomen; rempli d'air pur mais aussi d'air vicié, enfermé, retenu depuis longtemps parfois, un ballon bourré d'émotions de toutes sortes, négatives et positives et imaginez le bien-être que cela peut faire lorsque vous laissez partir l'air vicié et que celui-ci laisse la place à l'air pur !
C'est exactement la même chose, on respire de mieux en mieux au lieu d'étouffer de plus en plus !
Cet air pur, cette respiration nouvelle, cette manifestation de vie en nous se fait plus ou moins forte ou douce tels des spasmes, c'est une force de vie qui se réveille, qui nous donne l'envie "d'ouvrir une porte, de forcer un passage... "( Comme un enfant qui vient au monde dans son désir de vivre)
C'est un chemin vers la liberté qui se fait par vagues, par paliers, c'est comme les strates d'un quartz qui se soulèvent les unes aprés les autres pour ensuite doucement se détacher jusqu'à un feu d'artifice, des lumières qui éclatent de partout, une sorte d'embrasement, des petits points qui se rejoignent pour faire un Tout.
Feu d'artifice au centre de la conscience, sorte de reliance, visualisation globale et totale du mal-être de toujours, fonctionnement en dysharmonie, désordre...
Voilà pour aujourd'hui, la suite pour trés bientôt..
lundi 23 août 2010
Eric Fried
C'est comme c'est dit l'amour
Cest un malheur dit la prophétie,
Ce n'est rien que douleur dit la peur
C'est sans espoir dit la lucidité
C'est comme c'est dit l'amour
C'est ridicule dit la fierté
C'est de la légèreté dit la prudence
C'est impossible dit l'expérience
C'est comme c'est dit l'amour."
dimanche 22 août 2010
Les guides précieux de notre vie.
N'avez-vous jamais entendu dire: "Tu m'enquiquines avec tes sentiments ! ou bien :Tu es trop compliqué(e)!"
C'est tellement dommage d'entendre cela, c'est comme si être soi ne pouvait plus être reconnu ou entendu...
Pourtant, il faut s'aimer soi-même et aimer la vie pour aimer l'autre et l'être humain a oublié que ce sont les sentiments-sensations qui ont toujours guidé les êtres vivants depuis des millions d'années alors que la Raison , le mental n'a un rôle que depuis peu à l'échelle de l'histoire universelle. Les sensations sont les gardiens de notre être, de notre vie, elles sont précieuses car elles sont Don de la vie et nous pouvons constamment observer que sans elles, l'Homme devient méchant et incapable de ressentir ce qu'il inflige aux autres...
Lorsque nous les écoutons, nous voyons tout de suite plus clair dans notre vie, que ce soit au niveau du passé, du présent ou de l'avenir comme dans tout ce qui est bon ou mauvais pour nous. En leur prêtant une oreille attentive, nous pouvons demeurer continuellement sensibles à ce qu'elles ont à nous dire.
Il y a deux sortes de sensations, l'une qui peut être épidermique et superficielle et l'autre beaucoup plus profonde qui, dans ce cas, est à contenu psychologique et émane du psychisme. Cette dernière prend sa source dans la sensibilité qui donne la capacité de vibrer, être touché, s'émouvoir et réagir à ce qui nous atteint physiquement et psychologiquement. C'est elle qui fait le lien entre le monde extérieur et la pensée et elle parvient au cerveau grâce à son support, le système nerveux central qui est comparable à un fluide conducteur porteur de messages et qui se comporte comme une bande enregistreuse depuis notre Conception....
Son rôle fondamental est la connaissance et la réalisation de soi.
Quant à sa place, elle est prépondérante dans le cerveau humain depuis quinze milliards d'années.
Ce soir, c'était un petit cours sur la sensation...avant de reprendre le cours de mon chemin, sachant désormais que c'est elle seule qui va me conduire à mon être profond et que c'est dans ce fond que se trouve la vérité de ma vie...
A trés bientôt
samedi 21 août 2010
vendredi 20 août 2010
Des pierres qui sont des mots....
Elle a fait tout un travail de recherche et nous cite entre autres l'exemple de la haine dHitler reportée sur tout un peuple, une vibration de Haine dont les effets firent des millions de victimes, une haine d'enfant humilié, battu et rabaissé par ses parents, enfant qui avait, par ailleurs, le devoir impératif d'aimer et de respecter la personne qui l'offensait sans pouvoir, en aucun cas, exprimer la moindre souffrance...Une haine d'un père juif transposée sur tout un peuple devenu objet de substitution. Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, toute éducation voulait que l'on roue de coups de fouet ou de ceinture les enfants afin de briser leur volonté pour leur bien...
Au niveau des statistiques, on note actuellement qu'il y a une indiscutable corrélation entre la détresse et les mauvais traitements subis par une personne dans son enfance et la violence dont elle peut se rendre coupable par la suite. Quant à cette personne, elle pourra raconter son enfance mais elle le fera sans rien ressentir, sans participation intérieure, exactement comme s'il s'agissait de quelqu'un d'autre. Son besoin sera alors compulsif comme nous l'avons vu précédemment cherchant une ou des victimes afin de libérer une fureur ou une haine latente réprimée et laissée intacte.
Aujourd'hui, dans notre société, les châtiments corporels sont interdits seulement ils ont été remplacés par ce Son dont j'ai déjà un peu parlé, un son que personne n'entend et qui permet tout au nom d'une certaine vivacité d'esprit reconnue, de la dérision ou du quolibet, d'une soi-disant autorité, un son qui, de la même manière que précédemment va répondre à ce besoin compulsif d'une extériorisation inconsciente du mal, harcelant ou blessant l'autre dans sa chair.
Chez nous,on ne tue pas avec des pierres mais on peut tuer d'une autre manière avec des mots, avec un son....qui peut être parfois une véritable déflagration, fait des bleus à l'âme, tuméfie profondément sans laisser de traces visibles....J'en reparlerais.
Un adulte qui n'a pas retouché, ressenti son humiliation d'enfant ne peut pas ressentir l'humiliation ou l'irrespect qu'il fait à l'autre...
Que l'Homme reprenne contact avec lui-même au coeur de ses émotions initiales, qu'il accepte de les laisser se revivre et en comprenne le sens afin de retrouver l'Amour en son âme et en son coeur.
Il va être temps que je reprenne ma route, là où je me suis arrêtée puis nous irons ensuite à la rencontre de la sensation, mon amie...
A trés bientôt, donc.
jeudi 19 août 2010
Teilhard de Chardin
Quelque chose qui convertira contagieusement la Terre."
mercredi 18 août 2010
Henri Gougaud
Femmes lapidées...
J'ai envie d'en parler un peu, j'ai surtout envie de parler de ces hommes capables de tels actes et d'essayer de comprendre...comment ils en sont arrivés là, à un tel refoulement de leurs sentiments pour pouvoir être devenus insensibles à ce point.
Que représente la femme adultère pour eux? De quoi ont-ils peur? Que jettent-ils à travers ces jets de pierres sadiques parce que calculées par leur grosseur pour faire le plus souffrir et ne pas tuer tout de suite?
N'est-ce pas la liberté? La Vie? L'Amour?
Afin d'essayer de comprendre, remontons à l'enfance de ces hommes. Dans cette compulsion de répétition de l'inconscient ( j'y reviendrais dans mon blog) assez impitoyable, ils ne font que reproduire ce qu'on leur a fait subir jadis...formés à l'obéissance et qu'aucun sentiment ne va venir ébranler. Nous sommes en Iran, quelles valeurs religieuses leur ont été inculquées par tous les moyens dés le plus jeune âge?
Qu'est-ce qui est refoulé? Sans aucun doute des mauvais traitements, n'ayant connu que la dureté, la violence, l'exercice aveugle du pouvoir quelqu'il soit, et tout ce qui de l'ordre de la tendresse et de la vie a sans doute été méprisé. Lorsque l'on n'a pas le droit petit, d'apprendre à vivre ses sentiments, à les manier,à les comprendre, on va plus tard les redouter comme le diable, ce qui fait que pour ces enfants devenus des hommes, tout ce qui va éveiller une émotion est dangereux, tout ce qui va stimuler l'imagination, tout ce qui est Vie doit être exterminé ! Et ça, ça représente la femme, la Vie, l'Amour, les sentiments, la création ......
Ces hommes ne peuvent pas comprendre, une fois de plus, ce qu'on leur reproche, ils sont assurés de leur légitimité; n'ayant jamais ressenti leurs propres traumatismes, ils ont peur de leur propre liberté et surtout de sa réemergence et préfèrent entretenir leur haine à l'état pur à l'égard de la femme qui est devenu leur exutoire....
Pour moi, seule l'éducation dés le début de la vie pourra changer les choses, les femmes ont un rôle essentiel et ils le savent et j'ai aussi envie de faire confiance à la jeunesse actuelle...
Je me pose aussi la question sur la grossesse des mères de ces hommes barbares et sur la manière dont la naissance s'est déroulée, sujet qui sera abordée dans ce blog un peu plus tard.
Je termine ce message douloureux avec le besoin impératif d'aller me promener doucement dans mon jardin et regarder la vie se faire...avec amour...
mardi 17 août 2010
Dane Rudhyar ( Astrologie de la personnalité)
La souffrance est la preuve de la grandeur humaine pas encore pleinement réalisée ou gaspillée inconsidérément...La souffrance ne peut jamais constituer un but ou avoir une valeur en soi.
C'est un moyen d'entraînement à la compréhension objective et à la démarcation émotionnelle: un test d'endurance pour notre volonté et notre foi...
La souffrance est la condition déterminante pour que l'homme rampe avec son identification "au moins" au fur et à mesure qu'il gravit son chemin vers le "plus". C'est la prière de sa plus grande destinée sur son attachement à des buts moindres...
Le piège qui guette ici plus d'une âme, c'est l'auto-apitoiement: Pourquoi cela m'est-il arrivé à moi?
A cela il y a diverses réponses métaphysiques mais la seule réponse pratique, c'est:
" Parce que vous ne savez pas encore ce que sont votre plein pouvoir et votre but essentiel."
Pas encore. Pas encore.
C'était mon petit cadeau du soir...
L'appel...
Je vous disais que je venais d'attacher mon radeau à la rive, ce qui veut dire que je prenais enfin conscience de quel trou noir je sortais, un océan sans limite fait d'angoisse et de confiance à la fois et sur lequel je naviguais, flottais plus exactement, maîtrisant seulement ce qui était prioritaire et vital pour moi, c'est à dire du domaine de la survie. Il y avait en moi comme de grosses vagues aprés tout un nettoyage...Dans cette bataille de chaque jour, je continuais de faire le tri de tout ce qui ne me convenait plus, je ne vous ai peut-être pas dit que je m'étais retrouvée seule, abandonnée, avec deux enfants et sans travail, je perdais mes amis d'alors, ils s'éloignaient par gêne ou par peur, ou encore je les quittais parce que je n'avais plus rien à leur dire, monde trop superficiel, discussions stériles, jugements continuels....
C'est comme cela qu'un jour à cette époque, je me suis posée une question existencielle:
"Pourquoi est-ce que je souffre autant alors que la nature est si belle?"
Drôle de question, non?
Et c'est quoi une quête? Cette quête démesurée que je ressentais, était-ce une quête d'absolu? En regardant de plus prés le sens de ce mot, nous trouvons l'action de chercher, d'aller à l'essentiel, d'y mettre toute son âme...
Oui, pour moi, c'était ça, comme un défi à la vérité mais la vérité de quoi? Je trouvais alors comme réponse celle du Bien et du Mal.
C'était comme un défi que me lançait Dieu, toute mon énergie me poussait à ce défi, c'était exactement comme celle d'une plante qui a à pousser, et ce chemin de vérité n'était pas des plus facile...
Je savais intimement que je pouvais réussir et que pour cela seul l'amour était mon moteur, je vais donc continuellement obéir à mon coeur et seule l'intuition va me guider particulièrement dans mes comportements et attitudes face à cet amour difficile et destructeur d'une certaine façon.
Cet amour que je vis conjugué à la souffrance va peu à peu transformer mon âme, me permettant doucement de rejoindre un amour divin ou universel comme vous voulez qui va résonner avec tout ce qui m'entoure, être humain, plante, animal dans le plus profond respect.
Oui, j'avais besoin d'être capable d'aimer ainsi cet homme, oui, j'avais besoin de côtoyer à nouveau la violence verbale et physique si effrayante et douloureuse, j'avais besoin de me retrouver seule, trahie, humiliée, violentée afin de Redevenir totalement Vivante et surtout consciente de cette petite fille qui avait tout oublié de ce qu'elle avait vécu, de ce à quoi elle avait assisté en ne gardant que le Beau de son enfance, de cette petite fille si triste dans son coeur qui avait toujours fait le choix d'aimer à tout prix pour ne surtout pas cultiver la haine ou le ressentiment.
C'est grâce à cet amour que je portais à cet homme et dont j'étais capable que je pus apprendre à m'aimer, me redresser, me transformer, il m'avait tout simplement permis de grandir, d'évoluer et de me libérer de l'oubli.
Le temps passa et je dus laisser un jour derrière moi cet homme enfermé dans ses sentiments, je ne pouvais plus accepter ce qu'il me faisait vivre, j'aspirais à mon respect, mon besoin d'harmonie et de paix, j'étais enfin sortie du transfert...
Oui, transfert car par effet de miroir, il m'avait permis de Retoucher l'inaccessibilité de mon père, ses éclats de folie,sa violence, sa froideur, mes peurs démesurées, l'emprise maternelle, les attouchements d'un grand-père, tout ce qui était pour moi une énorme prison intérieure affective faites de peurs et de tristesse dont je n'avais aucune conscience, n'ayant quasiment aucun souvenir de mon enfance. Aujourd'hui, je ne pense pas qu'une analyse sur le divan m'aurait ainsi permis de retoucher un tel vécu inscrit au sein d'une mémoire corporelle et que seule une vie concrète, réelle, objective avait pu permettre à mes propres barrières de tomber.
C'est l'amour de cette vie en moi que je construisais alors qui m'avait permis de le faire ainsi doucement, inexorablement, en son temps et c'est parce que je l'avais laissée faire grâce à l'amour.
Lorsque l'appel de cet amour de soi se fait en nous, il est plus fort que tout et j'ai envie de dire que l'on se doit d'y obéir, il est essentiel de l'entendre seulement peu d'êtres humains savent le faire aujourd'hui.
Entendre cet appel au sein de notre âme, c'est entendre cet appel à notre liberté intérieure faite de notre dignité et grandeur divine, de notre respect, c'est l'appel à ce quelque chose de plus grand que nous et qui nous dépasse.
Ce matin, j'ai été trés bavarde et pour terminer je vous laisse avec une petite citation de Jean Biès:
"Il n'y a pas de traversée du désert,
Il n'y a qu'une marche vers l'oasis."
A trés bientôt.
dimanche 15 août 2010
Teilhard de Chardin
vendredi 13 août 2010
Je poursuis ma quête...
Pourquoi vous ai-je parler de l'écriture? Pourquoi vous ai-je parler des femmes battues?
Tout simplement parce que l'écriture a été ma compagne de toutes ces années, c'est grâce à elle que j'ai pu noter tout ce que je vivais au travers d'analyses et d'expériences diverses, quant aux femmes battues, eh bien parce que je suis passée aussi par la grande violence...
Comme je vous le disais, j'avais rencontré l'amour avec un homme qui était venu bousculer ma vie, à l'époque mon seul désir était de vivre, d'être libre, alors oui, je vais être bousculée et beaucoup plus que je ne pouvais l'imaginer !! Je vais beaucoup aimer mais je vais aussi beaucoup souffrir, je ne me sentais pas "maso"car ma quête était trop forte, trop importante pour prendre cela en considération, j'étais menée par une petite voix intérieure d'une force inouie qui me disait: "Patience, tu vas gagner !" Mais gagner quoi ?
Cette petite voix me conduisait, me poussait à faire ceci ou cela et toujours dans le même sens, dans la même direction. Gagner?...Ca doit être réussir?....Mais quel est ce but à ma souffrance?
Parlons un peu de cet homme qui a des réactions étranges qui me désarçonnent régulièrement, sur un simple déclic que j'ignore totalement, sur un rien, il est capable de se mettre en colère devant des situations qui se répètent régulièrement et me laissent dans une incompréhension totale. J'observe que sa vie est rangée par casiers suivant les nécessités du moment, c'est une véritable technique, il peut en ouvrir un, le refermer, passer à un autre et de cette façon, n'être jamais pris au dépourvu. C'est toujours l'occasion de la nouvelle rencontre et du plaîsir personnel qui prime, le support de son existence apparaissant pour moi comme un dictionnaire ambulant, avec une mémoire faramineuse et une importante culture, vous imaginez le choc avec ma mémoire qui n'en fait qu'à sa tête ! En fin de compte, il s'était bétonné une énorme forteresse de protection indestructible à ses propres mots contre laquelle j'allais venir me blesser, me mutiler d'une certaine façon pendant des années mais qui allait aussi me permettre d'apprendre et de comprendre ce qu'était le Mal.
Derrière ce mur de béton, celui que j'aimais était un homme bon mais profondément désabusé et je percevais en lui un enfant malheureux et nié, non aimé de sa mère et cependant trés gâté....
C'est ainsi qu'au sein de cette relation d'amour, je vais aussi vivre une véritable tourmente émotionnelle, je vais me retrouver oubliée, abandonnée,remplacée, trahie, impuissante, violentée, humiliée et surtout devant affronter la peur à tout moment...Une sensation étrange se vit alors en moi : je souffre beaucoup, c'est un fait, j'ai souvent trés mal mais je vais aussi en même temps utiliser ce mal qui est en face de moi pour le transformer en amour, une capacité d'amour qui va me permettre d'évoluer, de changer et de me sentir exister de plus en plus. On pourrait se demander encore pourquoi est-ce que je supporte tout cela?
A ce moment là de ma vie, je pouvais seulement répondre que la Foi en la vie m'animait, que la compréhension que je percevais de la souffrance de cet homme me donnait le désir de l'aider et surtout, je me trouvais en face de l'âme humaine et de tout ce que je cherchais dans ce que j'avais tant à apprendre et à comprendre...
Donner à l'autre, me sentir heureuse lorsque l'autre est heureux, c'était cette foi qui me donnait alors la force de ma quête et me permettait d'avancer.
C'est ainsi sur cette avancée, dans cette marche en solitaire en direction de ma vie que je vais tout doucement trouver un sens, une direction qui va se préciser comme ça, sans paraître, sans temps, comme quelque chose d'inéluctable, comme le va et vient d'une vague....
Pour aujourd'hui, je m'arrête, à très bientôt pour la suite de ce voyage, je vais enfin pouvoir attacher mon radeau à la rive aprés en avoir pris la barre...
Je vais profiter de ce blog pour mettre des titres de livres pour ceux que cela intéresse.
jeudi 12 août 2010
Ecrire...
Un certain jour, j'écrivis sur ce mouvement de l'écriture que je comparais alors au vent...
Je vous livre cette pensée aujourd'hui:
Ecrire, c'est comme le vent....
Vent qui souffle, brise qui apaise ou rafraîchit
plus de vent, plus de brise...et soudain, le revoilà.
On ne sait d'où il vient et où il va, il est là.
Il peut être doux, léger comme le vol d'un papillon et tout à coup, il peut apparaître sans qu'on s'y attende, poussant, malmenant, nous agitant brutalement.
Nous devons alors le laisser faire jusqu'à ce que le calme revienne...
C'est ainsi que peut être le mouvement de l'écriture.
La pointe glisse, coule, remplit l'espace, inscrivant des courbes aussi subtiles les unes que les autres, mouvement qui prend alors tout son sens lorsque le regard se porte sur lui.
Tout comme le vent, l'écriture peut se faire doucement, tranquillement et de la même manière elle cesse et disparaît tout comme elle peut se faire tempête et s'emballer alors l'espace ne devient plus assez grand...
Tout comme le vent, on laisse aller, on laisse faire..
On laisse partir la main qui libère le mouvement...
On laisse passer le vent...Le vent sait ce qu'il fait et où il va...
La plume va donner forme, le vent va semer la graine...
Ainsi va naître la vie et encore et encore...
mercredi 11 août 2010
Femmes battues...
J'espère que tout va bien pour vous. Ici, ce matin, une petite pluie fine est arrivée et pour le moment ,c'est l'herbe qui est heureuse et aussi les escargots....
Je vous avais dit que je reprendrais mon récit mais auparavant, j'ai envie de parler d'un sujet un peu particulier qui risque peut-être de surprendre.
Il s'agit des femmes battues par leur compagnon.
Au départ deux êtres qui s'aiment et bien souvent un même traumatisme de début de vie... Une femme qui se trouve généralement devant une double personnalité masculine, une sorte d'amour à double sens, une femme qui aime un homme qui cependant la fait souffrir et qu'elle ne peut généralement pas abandonner ni quitter... et de plus se sent coupable..
La plupart du temps inconsciemment, cette femme est dans l'attente et le besoin de communiquer et de se sentir aimée et peut provoquer par des paroles, des attitudes et surtout des reproches cet homme qui va se sentir agressé sans rien comprendre la plupart du temps à ce qui se passe en face de lui. Il ne peut pas répondre à cette demande enfermé qu'il est dans des sentiments refoulés dont il n'a aucune expression et c'est alors que son énergie masculine non canalisée et incontrôlée va surgir sous forme de violence, des gestes d'une violence tout à fait primaire envers sa partenaire, voulant alors l'assujettir, la faire taire peut-être, la dominer tout simplement par insécurité, impuissance et ignorance de lui-même...
Nous sommes devant les dégâts de tant d'émotions refoulées de toute une enfance impuissante, la plupart du temps une enfance meurtrie, insécurisée, humiliée et douloureuse qui ressurgit des profondeurs. C'est alors toute une énergie prisonnière qui se répéte en mettant à jour un schéma oublié et souvent refoulé où l'enfant lui-même a été battu , méprisé ou a assisté à des scênes de violence.
Il me semble essentiel que la femme s'interroge sur sa propre histoire pour ainsi rechercher plus ou moins inconsciemment ce revécu de violence chez l'autre dans le seul but de sortir un jour du transfert...( Projection souvent inconsciente d'un vécu d'enfant sur une personne qui modifie le rapport à la réalité de cette personne)et de pouvoir quitter cet homme qui la maltraite et retrouver le respect d'elle-même.
Ceux qui torturent les autres sont toujours d'une manière ou d'une autre coupés de leur sensibilité et vivent dans l'ignorance d'une partie d'elles-mêmes.
Une femme reste auprés d'un tel homme parce qu'elle "aime", et même s'il y a en face d'elle une certaine incarnation du mal, un nihilisme sans foi ni loi, de la manipulation, de la cruauté,etc. il y a aussi ce quelque chose qui lui permet de tenir et de rester, cet espoir constant qu'il puisse changer....
En effet, derrière ce type d'homme ayant perdu sa dignité et devant retrouver un peu d'humanité et de sentiments se cache bien souvent un enfant doux, sensible,oublié, humilié et malheureux....
Plus tard, nous essaierons de faire le pont entre cet enfant et l'adulte violent qu'il est devenu.
Il serait bon que les êtres humains comprennent qu'aucune rencontre n'est anodine , qu'elle est toujours là pour nous faire miroir, nous déranger souvent et surtout nous faire grandir et évoluer.
mardi 10 août 2010
dimanche 8 août 2010
Sur mon chemin...
Ca y est, le soleil a commencé à baisser, l'eau manque terriblement, la terre a soif et je sens l'automne arriver, certaines feuilles d'arbres jaunissent déjà....
Je vous mettrais bientôt des photos de mon jardin et de cette belle nature.
Comme vous l'avez sans doute lu, j'ai découvert l'outil que je vais sans cesse utiliser pour évoluer pour ensuite d'ailleurs l'approfondir au service des autres, je vais rentrer dans l'analyse et découvrir le fonctionnement simultané de mes deux hémisphères, j'entends de l'intérieur ce que je dis, ça passe alors par mon corps tout entier et non plus seulement par ma tête...
Je vais accueillir, reconnaître, accepter cette petite fille seule, triste,perdue, muette et en pleurs que je fus durant toute une enfance et je vais apprendre à lui donner ce qu'elle n'a pas reçu jadis...
Je vais comprendre ma facilité à tomber en syncope en tant qu'enfant, ce qui désarmait évidemment tout le monde, comme si je savais depuis toujours que la lumière paisible dans laquelle j'allais régulièrement me baigner, me ressourcer sans doute, était la même que celle que je ressentais au profond de moi-même tout au long de ce chemin sur lequel j'avançais.
Je vais aussi prendre le temps d'observer les actions et les choix de ma vie qui m'ont aidée à grandir, poussée à grandir tout au long de ce fil rouge qui est le mien, j'ai alors en moi une véritable exigence d'authenticité, de partage et de vérité. Un certain jour, je vais réaliser qu'en apprenant ainsi à m'aimer et en faisant des choses pour moi alors que mon seul fonctionnement était de "donner pour me sentir aimée", je vais me mettre à donner à l'autre de façon juste, c'est à dire en accord avec moi-même et c'est alors que tout un univers va basculer, un nouvel équilibre va se faire.
Peu à peu, je vais rentrer dans une mémoire oubliée grace à l'accès à mes sensations corporelles.Cela me faisait penser à un escargot qui rentre et ressort de sa coquille, j'avais l'impression que ma mémoire émotionnelle avait fait de même, sélectionnant la rentrée en mémoire ou encore l'oubli à volonté suivant les évènements de ma vie d'enfant. Comme lui, je rentrais ou sortais l'accés à ma mémoire...Je comprenais alors pourquoi mon savoir était global et ne pouvait me rendre ce dont j'avais besoin en temps voulu. Mon ordinateur cérébral personnel était particulier, en fin de compte, il ne sélectionnait et ne mémorisait que le Beau, le Vivant, la Vie. Le reste, je le vivais et je l'oubliais....
Cela me fait aujourd'hui penser aux nombreux dysfonctionnements chez les enfants en cours de scolarité.
Si je peux faire tout ce travail de développement de moi-même, d'apprentissage et d'évolution de ma conscience, c'est parce que je vais rester sans cesse en lien avec la vie, je vais lui obéir, lui faire confiance, c'est elle qui va constamment me conduire.
vendredi 6 août 2010
mercredi 4 août 2010
De cette acceptation vient presque immédiatement le soulagement, la vie peut reprendre son libre mouvement au lieu de stagner, de s'immobiliser comme c'est le cas dans le contournement ou le refoulement.